« Mon chéri… pourquoi tu es venu tout seul ? » demanda-t-il d’une voix brisée.
Clark leva ses yeux humides vers eux. « Parce que vous ne m’écoutez plus. Vous ne parlez que pour vous crier dessus. Moi, j’ai aussi perdu Ted. Il me manque. Mais personne ne me demande comment je me sens… »
Le silence tomba. Ses mots résonnèrent comme une claque dans le cœur de ses parents.
Le vieux gardien les regarda tous les trois, puis dit : « Parfois, les enfants voient mieux que les adultes. »
Ce soir-là, Paul et Linda ne ramenèrent pas seulement leur fils à la maison. Ils ramenèrent avec eux une prise de conscience. Leur douleur avait créé un mur entre eux et leur enfant encore vivant. Mais il n’était pas trop tard pour réparer.
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Le lendemain, Paul proposa à Clark d’écrire une lettre pour Ted chaque semaine. Linda, elle, accepta de consulter un thérapeute familial.
Le chagrin ne disparaît pas du jour au lendemain. Mais désormais, ils allaient l’affronter ensemble, en famille. Car Ted était parti… mais Clark, lui, était encore là. Vivant, aimant… et digne d’être aimé.
