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Pas tout de suite. Mais elle n’a rien dit. Et, à vrai dire, peu importait.
Nathan a sorti la petite boîte de ma main, l’a ouverte devant moi et a découvert les boutons de manchette.
Il a lu l’inscription, et sa voix s’est brisée :
— Le garçon que tu as élevé. L’homme que tu as façonné.
Il m’a prise dans ses bras, là, devant tout le monde. Et, pour la première fois depuis très longtemps, je me suis sentie pleinement à ma place.
Conclusion :
Être mère, ce n’est pas une question de biologie. C’est une succession de petits gestes, de sacrifices
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