46
voulais que tu saches : je n’ai jamais cessé de penser à toi, même dans mes derniers jours. »
J’ai dû m’asseoir. Ses mots m’enveloppaient comme ses bras l’avaient fait jadis, chauds, protecteurs.
« Je savais que mes enfants seraient durs avec toi. Ils ne t’ont jamais comprise. Ils ont toujours cru que tu étais avec moi pour de mauvaises raisons. Et moi, je n’ai pas eu le courage de leur expliquer. Alors j’ai fait autre chose. »
La lettre parlait ensuite d’un compte bancaire ouvert à mon nom, d’une assurance-vie dont il