pas encore — ou qui ont choisi de ne pas me reconnaître — je suis la mère du marié.

Un léger frisson parcourut la salle. Certains baissèrent les yeux. D’autres détournaient le regard, gênés. Mais j’ai continué, la voix plus assurée :

— Je m’appelle Nadia. Je suis concierge depuis plus de vingt ans. Ce n’est pas un métier qui impressionne, je le sais bien. Ce n’est pas le genre de travail dont on parle fièrement dans les réceptions comme celle-ci. Mais c’est un métier honnête. Et c’est ce métier qui m’a permis de nourrir mon fils, de lui offrir un toit, des habits

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