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Elle voulait revoir sa maison. Celle qu’elle n’avait jamais vendue, malgré les années. Elle se disait que, peut-être, toucher ses murs, respirer l’air de son jardin, pourrait combler un vide qu’aucune chambre aseptisée de la maison de retraite n’avait su guérir.
Elle prit un taxi. L’adresse était encore gravée dans sa mémoire comme une prière. En arrivant, elle sentit son cœur se figer….